Prescription, suivi et accompagnement PrEP et Doxy-PEP
Cette solution tout-en-un vous permet d’obtenir rapidement votre prescription de PrEP et un suivi médical après une évaluation personnalisée avec nos pharmacien·nes.
Bien que très courante, l’herpès, particulièrement l’herpès génital, est source de beaucoup de stigma et de fausses croyances. Les personnes vivant avec l’infection font l’expérience de beaucoup de honte et ont peur de dévoiler leur statut à leur(s) partenaire(s). Mais sachez que si vous vivez avec l’herpès, vous êtes loin d’être seul·le·s : selon l’Organisme mondial de la Ssanté (OMS), 2 personne sur 3 vivent avec l’herpès de type 1 (au niveau de la bouche ou des organes génitaux) et 1 personne sur 8 vit avec l’herpès de type 2 ( au niveau des organes génitaux).
L’herpès ne met pas votre vie en danger. Toutefois, un diagnostic d’herpès peut avoir un impact sur votre estime personnelle. N’hésitez pas à nous en parler en pharmacie si vous en ressentez le besoin.
Pour plus d’informations et recevoir du soutien, consultez cette brochure d’Info Herpès:https://www.infoherpes.org.
Le virus se transmet par le contact direct de peau à peau avec la région infectée. Il y a donc un risque de transmission lors des activités sexuelles orales, vaginales ou anales, lors du contact direct peau -à -peau des organes génitaux sans pénétration, les baisers ou le partage de jouets sexuels. Il y a aussi possibilité de transmission au moment de l’accouchement.
Lorsqu’il y a des lésions, le risque de transmission est à son maximum, mais le risque est aussi présent durant les périodes d’excrétion asymptomatique. Il faut trois conditions minimales pour qu’il y ait transmission :
Bien que le virus puisse survivre de quelques heures à quelques jours sur des surfaces, le risque de transmission lors d’activités quotidiennes, comme partager le même verre, utiliser la même toilette ou se serrer les mains, demeure très bas, voire inexistant.
Les symptômes, lorsqu’il y en a, se manifestent au site d’infection, mais aussi près de celui-ci. Ils pourraient donc être apparents autour des yeux, du nez ou au niveau des fesses, par exemple.
Une personne qui contracte l’herpès vivra un premier épisode de symptômes plus intense, appelé la primo infection, puis vivra des épisodes de symptômes récurrents qui seront, généralement, de moins en moins intenses et fréquents avec le temps.
1 - Primo infection
Une première poussée survient en moyenne 6 jours après l’infection et dure en moyenne entre 1 et 3 semaines sans prise de médicaments. Les principaux symptômes sont des petites cloques près des organes génitaux ou de la bouche qui se transforment en ulcères douloureux, et des symptômes de grippe (fièvre, maux de tête, fatigue, courbatures). Cet épisode est considéré comme le plus intense et le plus long.
2 - Épisodes récurrents
La durée et l’intensité des symptômes varient considérablement d’une personne à l’autre, mais ils tendent à diminuer avec le temps. La personne peut également faire l’expérience de prodromes, des petits signes avant-coureurs qui surviennent de 24 à 48h avant l’apparition des lésions.
3 - Épisodes d’excrétions asymptomatiques
Même si aucun autre symptôme n’est visible, ces excrétions sont contagieuses. Ça veut dire que le virus est assez « fort » pour arriver à la surface de la peau et se transmettre, mais pas assez pour causer une lésion. Ces périodes asymptomatiques peuvent se produire entre les épisodes récurrents sans que la personne ne le sache.
Les complications sont rares pour une infection à l’herpès, mais peuvent être graves, comme une encéphalite ou une méningite.
Malheureusement, il n’existe pas à ce jour des traitements pour complètement éradiquer l’herpès du corps. Mais, bonne nouvelle, il existe des médicaments antiviraux qui permettent de réduire l’intensité, et potentiellement la fréquence, des symptômes. En fonction de la sévérité et de la fréquence des symptômes, une personne peut prendre des antiviraux en continu ou au besoin.
Si une personne n’utilise pas les traitements pour diminuer les symptômes, les épisodes récurrents peuvent être plus longs, plus douloureux et plus fréquents.