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Prenez-Rendez vous avec notre clinique en ligne et renseignez-vous sur les protections indiquées à votre situation.
La prophylaxie pré-exposition (PPrE en français mais habituellemtn appelée PrEP de par son acronyme anglais) est un traitement préventif qui réduit le risque de contracter le VIH jusqu'à 99% lorsqu’elle est prise correctement. Elle consiste à prendre un médicament antirétroviral avant une exposition potentielle au virus, empêchant ainsi le VIH d’infecter les cellules du corps.
La PrEP est un traitement recommandée pour :
Les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, les personnes trans et non-binaires
Et Autres personnes susceptibles d’être à risque élevé
Lors d'une consultation, votre pharmacien vous expliquera les options et recommandations pour vous aider à choisir un traitement adapté à votre situation.
Il existe deux schémas de prise orale et une option injectable.
PrEP orale : prise quotidienne vs. prise à la demande
Méthode | Mode d’emploi | Efficacité | Pourquoi choisir cette option |
---|---|---|---|
Prise quotidienne | 1 comprimé par jour, toujours à la même heure. | Protection de plus de 99 % lorsqu’elle est prise correctement. | Idéal pour les rapports fréquents ou imprévisibles. Maintient une concentration sanguine stable, offrant une petite marge d’erreur si une dose est occasionnellement oubliée. |
Prise à la demande (2-1-1) | Deux comprimés entre 2h et 24h avant l’activité sexuelle, un comprimé 24h après la première dose, puis un dernier comprimé 24h après la deuxième dose (schéma 2-1-1). Si les rapports sexuels continuent plusieurs jours, poursuivre avec un comprimé par jour. Après le dernier rapport, continuer la PrEP pendant 2 jours avant d’arrêter. | Très efficace, à condition de respecter strictement le calendrier. | Adaptée aux relations occasionnelles. Seulement recommandée avec Truvada® (ténofovir disoproxil fumarate + emtricitabine) et ses génériques. Indiquée uniquement pour des relations sexuelles anales. Requiert une planification stricte et une prise exacte des doses. |
PrEP orale: médicaments approuvés
Médicament | Indications | Avantages | Précautions |
---|---|---|---|
Truvada® et génériques (Ténofovir disoproxil + emtricitabine) |
Prise quotidienne et à la demande | Seule option couverte par la RAMQ. Adapté à tous types d’expositions (anales et vaginales). |
Peut affecter légèrement la fonction rénale et la densité osseuse. |
Descovy® (Ténofovir alafénamide + emtricitabine) |
Prise quotidienne uniquement pour hommes cis et femmes trans |
Moins d’effets secondaires. Impact réduit sur la santé osseuse et rénale. |
Non approuvé pour les femmes cis et les hommes transgenres. Non utilisable pour la PrEP à la demande. |
Le seul médicament présentement approuvé au Canada est le Cabotegravir Longue Action (Apretude®). D’autres médicaments sont en développement et seront être disponibles dans les prochaines années.
La PrEP injectable est une alternative à la PrEP orale. Les études cliniques ont démontré qu’elle peut offrir une protection supérieure, notamment en raison d’une meilleure adhésion au traitement. Elle est approuvée pour les personnes de tous genres, y compris les personnes cisgenres et transgenres.
Mode d’administration
Étape | Description |
---|---|
Phase orale (optionnelle) | Prendre 1 comprimé par jour pendant 30 jours. Cette phase est facultative et non recommandée dans la plupart des cas. |
Phase initiale | Recevoir 1 injection une fois par mois pendant 2 mois consécutifs. Cette phase permet de démarrer efficacement le traitement injectable. |
Phase de maintien | Recevoir 1 injection tous les 2 mois pour maintenir la protection contre le VIH. Ce rythme permet une prise en charge simple et discrète, sans avoir à penser à une prise quotidienne. |
Les injections peuvent être faites jusqu’à 7 jours avant ou après la date prévue, offrant une flexibilité de 14 jours. Si vous devez vous absenter au-delà de cette période, informez-nous : un traitement temporaire par comprimés vous sera prescrit pour maintenir votre protection.
D'autres tests pourraient être proposés selon votre situation afin d'assurer votre sécurité. Nos pharmaciens vous accompagneront tout au long de votre parcours, avec des rappels personnalisés et des conseils adaptés à votre réalité.
Seules 1 % à 10 % des personnes sous PrEP ressentent des effets secondaires, qui disparaissent généralement après une à deux semaines. Les plus courants sont des nausées, des maux de tête, des vomissements et des diarrhées.
À long terme, une légère diminution de la densité osseuse ou de la fonction rénale peut survenir chez un faible nombre de personnes. Ces effets rares sont réversibles à l’arrêt du traitement.
La crainte des effets secondaires ne devrait pas vous empêcher d’essayer la PrEP. Un suivi régulier avec votre pharmacien.ne permet de s’assurer que tout se passe bien et de gérer d’éventuels effets indésirables. Notre équipe s'assure de suivre les lignes directrices canadiennes et québécoises sur la PrEP afin que vous puissiez prendre votre traitement en toute sécurité.
La plus récente option de PrEP orale, le ténofovir alafénamide + emtricitabine (Descovy®), évite les risques d'effets négatifs sur la fonction rénale et la densité osseuse. De plus, les personnes qui choisissent ce médicament rapportent environ la moitié moins d’effets indésirables comparé au ténofovir disoproxil + emtricitabine (Truvada®) et à ses génériques.
Des réactions temporaires au site d’injection, comme de la douleur, une sensibilité, des nodules ou une induration, surviennent chez la majorité des patients. Plus rarement, de la fatigue temporaire ou des maux de tête peuvent aussi apparaître. Ces effets sont généralement légers à modérés et bien tolérés par la grande majorité des utilisateurs.
La PrEP ne protège que contre le VIH, pas contre les autres ITSS ni la grossesse. Il est donc crucial de continuer à se faire dépister régulièrement et d'utiliser des préservatifs et/ou un contraceptif.
La PrEP doit faire partie d’une stratégie de prévention globale des ITSS. Pour une protection optimale, il est fortement recommandé d’utiliser d’autres méthodes de protection en plus de la PrEP.
Consultez-nous pour découvrir les options de protection adaptées à votre réalité.
Avis important : Le contenu de cette page est fourni à titre informatif uniquement. Il ne remplace en aucun cas l’évaluation, les conseils ou le suivi d’un professionnel de la santé. Pour toute question concernant votre santé ou vos options de prévention, veuillez consulter un·e professionnel·le qualifié·e.
Le choix entre les deux dépend de votre mode de vie et de ce que vous priorisez. .
Le choix vous appartient : la flexibilité de la pilule ou la tranquillité d'esprit de l'injection.
Un seul oubli occasionnel :
Plusieurs oublis consécutifs :
Ce schéma exige une grande rigueur. Tout écart peut compromettre votre protection.
Si vous pensez que votre protection a été compromise et que vous avez eu un rapport à risque, contactez-nous immédiatement. Nous pourrons évaluer la situation avec vous et discuter de la pertinence de la PPE (prophylaxie post-exposition), un traitement d'urgence.
Historiquement, les premières études et les campagnes de promotion ont beaucoup ciblé les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH), car ils représentaient (et représentent encore) une des populations les plus touchées par l'épidémie de VIH. C'est pourquoi cette association est si forte dans l'esprit des gens.
Mais la réalité est beaucoup plus large.
La PrEP s'adresse à TOUTE personne séronégative qui est à risque substantiel de contracter le VIH, peu importe son genre, son orientation sexuelle, son origine ou son mode de vie. Le virus ne fait pas de distinction, la prévention non plus.
Le risque peut venir de plusieurs situations et concerner de nombreuses personnes, incluant :
Nous reconnaissons que pour beaucoup de personnes, l'accès à des soins de santé préventifs comme la PrEP peut être semé d'embûches. La stigmatisation, les barrières linguistiques ou culturelles, une méfiance légitime envers le système de santé, ou simplement un manque d'information ciblée sont des réalités.
Cela est particulièrement vrai pour certaines communautés, incluant les communautés autochtones, les communautés noires, les personnes racisées ou les personnes migrantes, qui font face à des inégalités systémiques en matière de santé et donc à des risques parfois accrus.
Notre rôle, en tant que professionnel·le·s de la santé de première ligne, est de travailler à briser ces barrières. Nous nous engageons à offrir un espace sécuritaire, confidentiel et sans jugement, où chaque personne, quelle que soit sa réalité, peut discuter de sa santé sexuelle et accéder à la PrEP si c'est la bonne option pour elle.
Pour vous : Utiliser la Doxy-PEP en plus de la PrEP, c'est reprendre le contrôle et diminuer significativement le fardeau des ITS bactériennes qui peuvent être une source de stress, de traitements répétés et d'inconfort.
Pour la communauté : C'est aussi un geste de santé publique. En traitant les infections potentielles à la source, les personnes utilisant la Doxy-PEP aident à réduire le nombre total d'infections actives dans la population. C'est une façon de participer activement à freiner la hausse importante des taux d'ITS observée ces dernières années au Québec.
Il est essentiel de comprendre que la Doxy-PEP ne remplace jamais la PrEP. Si vos pratiques sexuelles justifient l'utilisation de la Doxy-PEP, cela signifie qu'un risque d'exposition au VIH existe. Pour une personne séronégative, la PrEP doit donc absolument faire partie de la stratégie globale de prévention.
Pour être efficace, une stratégie de santé doit être basée sur des preuves scientifiques solides. Actuellement, les études cliniques qui ont démontré les plus grands bénéfices de la Doxy-PEP l'ont fait au sein d'un groupe bien précis.
Cette approche est donc discutée au cas par cas et s'adresse principalement aux hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH). C'est dans ce groupe que les études ont prouvé que la Doxy-PEP permet de réduire de façon très significative les infections bactériennes à répétition.
Cela inclut les gbHARSAH qui sont :
Voici les principaux outils à votre disposition :
Le condom (masculin ou féminin) reste le seul outil qui protège à la fois contre le VIH, la plupart des autres ITS et les grossesses non désirées. C'est le classique incontournable de la prévention.
La Prophylaxie Pré-Exposition (PrEP) consiste à prendre un médicament de façon continue (en comprimé quotidien ou en injection tous les 2 mois) pour empêcher le VIH de s'installer dans le corps. C'est une méthode extrêmement efficace, qui s'adresse aux personnes séronégatives pour les protéger du VIH.
La Prophylaxie Post-Exposition à la Doxycycline (Doxy-PEP) consiste à prendre un antibiotique (la doxycycline) dans les 72 heures suivant un rapport sexuel à risque pour réduire les chances de contracter certaines ITS bactériennes comme la syphilis et la chlamydia. Elle n'a aucun effet sur le VIH.
Souvent décrite comme la "pilule du lendemain du VIH", la Prophylaxie Post-Exposition (PPE) est un traitement d'antirétroviraux de 28 jours à commencer le plus tôt possible (max 72h) après une situation à haut risque. C'est une solution d'urgence ponctuelle pour les personnes qui ne sont pas sous PrEP.
C'est le principe selon lequel une personne vivant avec le VIH qui est sous traitement efficace et dont la charge virale est Indétectable ne peut pas transmettre le virus à ses partenaires sexuels. C'est ce qu'on appelle I=I (Indétectable = Intransmissible, ou U=U en anglais). C'est un fait scientifique prouvé et une stratégie de prévention du VIH majeure.
La vaccination est un moyen simple et très efficace de vous protéger durablement contre plusieurs infections. Pensez à vérifier si vous êtes à jour pour :
Ces deux outils sont le fondement d'une vie sexuelle saine. Se faire dépister régulièrement (généralement tous les 3 mois) permet de connaître votre statut, de traiter rapidement toute infection et ainsi de briser la chaîne de transmission. Communiquer ouvertement avec vos partenaires permet à chacun·e de prendre des décisions éclairées.
En résumé, il n'y a pas une seule bonne façon de se protéger. La meilleure stratégie est celle que vous construisez en choisissant les outils qui s'adaptent à votre vie. L'important est de connaître ces options et d'en parler avec un·e professionnel·le de la santé.
Oui, les études cliniques démontrent que la PrEP injectable offre une protection supérieure à la PrEP orale contre le VIH.
L'un des avantages évidents de l'injection tous les deux mois est qu'elle élimine complètement le risque d'oublier un comprimé quotidien. Puisque la régularité de la prise est le facteur le plus important pour garantir l'efficacité de la PrEP orale, la méthode injectable assure une protection continue et stable. On peut donc la considérer comme l'une des méthodes de prévention du VIH les plus fiables qui existent aujourd'hui.
La PrEP injectable a aussi démontré une réduction de près de 90 % du risque de contracter le VIH chez les femmes cisgenres, comparativement à la PrEP orale.
La PrEP injectable, comme la PrEP orale, est destinée aux personnes qui sont à risque substantiel de contracter le VIH et qui ont un test de dépistage négatif.
Au niveau de la couverture, la PrEP injectable est couverte par la RAMQ (régime public) et toutes les assurances privées au Québec. Comme pour la PrEP orale, le coût final pour vous dépend de votre couverture spécifique, et les programmes de soutien financier du fabricant sont là pour aider à réduire ou éliminer complètement ce coût. C'est pourquoi plusieurs personnes disent recevoir la PrEP "gratuitement".
Malgré son efficacité, la PrEP injectable ne convient pas automatiquement à tout le monde. C'est un choix très personnel. Voici quelques points à considérer :
En résumé, la PrEP injectable est une avancée majeure qui simplifie la vie de nombreuses personnes. Une discussion franche avec un·e de nos pharmacien·ne·s est la meilleure façon de peser le pour et le contre et de déterminer si cette option correspond à votre réalité.
Le rapport bénéfice/risque est immensément en faveur de la prise de la PrEP pour les personnes à risque. Le bénéfice de prévenir le VIH surpasse de loin les risques d'effets secondaires, qui sont rares et bien gérés par le suivi.
La préoccupation vient principalement des discussions autour de la première génération de PrEP orale, le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), qui se trouve dans le Truvada® et ses génériques. Des études ont montré que le TDF peut, dans de rares cas, avoir un impact sur les reins et les os.
Il est important de contextualiser ce risque. Il est surtout pertinent chez les personnes plus âgées ou celles ayant déjà des problèmes de santé (maladie rénale, diabète, fragilité osseuse ou hypertension mal contrôlés). Pour les personnes en bonne santé, le suivi rigoureux que nous offrons, incluant la surveillance de votre fonction rénale, rend l'utilisation de la PrEP très sécuritaire.
La science a progressé. Les nouvelles options de PrEP ont été développées spécifiquement pour minimiser ces risques :
En résumé, non seulement la PrEP est très sécuritaire, mais il existe aujourd'hui plusieurs options, nous permettant de choisir avec vous celle qui est la plus adaptée et la plus sécuritaire pour votre corps et votre situation.
Les études montrent que la protection est maximale (plus de 99 %) chez les personnes qui prennent leur traitement de façon rigoureuse (chaque jour ou selon le schéma recommandé). Une mauvaise observance, comme des oublis fréquents, réduit considérablement cette efficacité.
La PrEP injectable est une nouvelle option qui assure une protection constante sans avoir à penser à prendre des comprimés. Une injection tous les deux mois vous protège en tout temps.
Bien que très efficace contre le VIH, la PrEP devrait faire partie d'une approche de prévention complète qui inclut :
Analysons cela ensemble.
Il est scientifiquement prouvé que le risque de contracter le VIH est nettement moins élevé pour le partenaire insertif ("top") que pour le partenaire réceptif ("bottom") lors d'un rapport anal sans condom.
Cependant, un risque faible n'est pas un risque zéro. La transmission est possible, bien que rare, par l'ouverture de l'urètre sur le pénis, surtout en présence de petites coupures ou d'une autre infection transmissible sexuellement (ITS) qui pourrait créer une porte d'entrée pour le virus.
Le choix de prendre la PrEP n'est pas seulement basé sur un rôle sexuel, mais sur une évaluation globale de votre situation. Voici des questions à vous poser :
Certaines personnes choisissent de prendre la PrEP même en étant exclusivement "top" pour une tranquillité d'esprit absolue.
Il est aussi utile de voir la PrEP non pas juste comme un médicament, mais comme l'accès à un programme de santé sexuelle complet. Le suivi régulier qui accompagne la PrEP (dépistages VIH et ITSS tous les 3 mois) est l'un des meilleurs moyens de prendre en charge votre santé sexuelle de façon proactive, peu importe votre niveau de risque pour le VIH.
La décision finale est la vôtre. Le plus important est d'avoir une discussion franche et sans jugement avec un·e de nos pharmacien·ne·s. Nous pourrons analyser ensemble votre situation personnelle pour vous aider à prendre la décision la plus éclairée pour votre santé et votre tranquillité d'esprit.
Contrairement aux pilules, on ne peut pas simplement cesser les injections. Il est crucial de planifier l'arrêt pour éviter des risques importants.
Le médicament de la PrEP injectable reste dans votre corps pendant plusieurs mois après la dernière injection (la « queue » pharmacologique). Durant cette période, le niveau de médicament est trop bas pour vous protéger efficacement, mais assez élevé pour que le VIH puisse développer des résistances si une infection survenait. C'est ce risque que nous voulons absolument éviter.
Pour éliminer ce risque, la recommandation standard est de passer à la PrEP en comprimés (PrEP orale) pour couvrir la période de la « queue ». Cette transition assure que votre protection contre le VIH reste à 100 % pendant que le médicament injectable quitte votre corps.
Si votre situation change et que vous n'êtes plus à risque (ex: relation monogame stable avec un partenaire séronégatif de confiance, abstinence), la discussion sur l'arrêt est tout à fait pertinente.
Même dans ce cas, il est essentiel de planifier cet arrêt avec un·e professionnel·le comme nos pharmacien·ne·s. Nous évaluerons ensemble votre situation. Une transition vers la PrEP orale pourrait quand même être recommandée pour une sécurité maximale, ou une autre stratégie de suivi pourrait être envisacée. L'important est que la décision soit prise de manière éclairée et sécuritaire.
L'efficacité de la PrEP n'est pas une question de chance, mais de science. Maintenir une concentration suffisante de médicament dans votre corps est la seule façon d'atteindre la protection de plus de 99 % démontrée dans les études.
Il s'agit de respecter le protocole qui vous a été prescrit, sans compromis.
Maintenir une routine parfaite peut être un défi. Si vous oubliez souvent de prendre vos médicaments, l'important est d'en parler.
Le suivi régulier est le moment idéal pour discuter de votre adhésion au traitement et ajuster la stratégie au besoin. C'est un dialogue essentiel pour votre sécurité.
C'est la méthode la plus étudiée. Le délai varie selon le type de rapport sexuel :
Cette méthode offre une protection très rapide pour les rapports anaux uniquement.
Cette méthode offre une protection continue pour tous les types de rapports sexuels.
Il est essentiel de respecter ces délais et d'utiliser une protection additionnelle (comme le condom) avant que la protection maximale ne soit atteinte.
Voici un aperçu des interactions possibles, divisé par catégorie.
Traitements hormonaux : Que ce soit pour la contraception ou une hormonothérapie de transition, les études sont formelles : il n'y a pas d'interaction significative. L'efficacité de la PrEP et de vos hormones est préservée.
Médicaments affectant les reins (AINS) : C'est un point de vigilance. Une utilisation fréquente ou à haute dose d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, naproxène, etc.) peut augmenter le risque pour les reins, surtout avec les formulations de PrEP contenant du TDF (Truvada® et génériques). Un usage ponctuel est généralement sans danger, mais discutez-en avec nous si vous en prenez régulièrement.
Certains médicaments pour l'épilepsie et la tuberculose : Des médicaments comme la rifampicine (tuberculose) ou la carbamazépine (épilepsie) peuvent réduire l'efficacité de la PrEP. Une discussion avec votre pharmacien·ne est essentielle si vous prenez ces traitements.
Il n'y a pas d'interaction pharmacologique directe connue entre la PrEP, l'alcool et les drogues récréatives. Votre PrEP continuera de fonctionner.
Le principal risque est comportemental : une consommation excessive peut mener à des oublis de comprimés, ce qui compromet votre protection. La clé reste de prendre votre traitement comme prescrit.
Pour une utilisation sécuritaire, une communication transparente est primordiale.
Votre pharmacien·ne a une vue d'ensemble de vos traitements (via le Dossier Santé Québec) et est la personne la mieux placée pour détecter et prévenir les interactions. Pour assurer cette sécurité :
Cette collaboration entre vous, votre médecin et votre pharmacien·ne garantit une protection maximale et sécuritaire.
C'est la version originale, la plus étudiée et la plus prescrite de la PrEP.
C'est une version plus récente du ténofovir, conçue pour avoir un impact encore plus faible sur les reins et les os.
Le choix se fait avec votre professionnel·le de la santé en fonction de votre type de rapports sexuels, de votre état de santé (notamment rénal et osseux), et de votre couverture d'assurance. Les deux sont d'excellents outils de prévention.
Prenez-Rendez vous avec notre clinique en ligne et renseignez-vous sur les protections indiquées à votre situation.