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Le virus du papillome humain (VPH) est une famille de plus de 100 virus. C'est l'infection transmissible sexuellement (ITS) la plus commune au monde; on estime que près de 80% des personnes sexuellement actives contracteront au moins un type de VPH au cours de leur vie. La plupart du temps, le corps l'élimine de lui-même sans causer de problème.
Cependant, certaines infections peuvent persister. Pour bien comprendre les risques, il faut classer les VPH en deux grandes catégories :
Heureusement, il existe une protection très efficace pour prévenir les infections par les souches les plus dangereuses : la vaccination.
Le VPH peut se transmettre par contact peau à peau, lors de relations sexuelles vaginales, anales ou orales avec une personne infectée. Il peut également se transmettre de la mère au bébé pendant l'accouchement.
La vaccination est de loin la stratégie la plus efficace pour vous protéger contre les conséquences du VPH.
Le vaccin Gardasil® 9 protège contre les 9 souches de VPH les plus fréquentes, incluant celles responsables de la grande majorité des verrues génitales et des cancers liés au VPH. Il est important de comprendre que le vaccin est préventif, et non thérapeutique : il empêche les infections futures, mais ne guérit pas une infection déjà présente.
Absolument. Même si vous avez plus de 26 ans ou si vous êtes déjà actif·ve sexuellement, la vaccination reste fortement recommandée. Il est très peu probable que vous ayez été exposé·e à toutes les souches de VPH couvertes par le vaccin. Se faire vacciner vous protège donc contre les souches que vous n'avez pas encore rencontrées.
Notre équipe peut évaluer vos besoins, prescrire le vaccin et l'administrer directement sur place. Votre parcours de vaccination complet peut se faire avec nous, simplement et rapidement. Pour en savoir plus sur les critères de gratuité du programme public (PIQ) et la couverture par les assurances, consultez notre page principale sur la [vaccination].
Les condylomes sont des excroissances de peau causées par les souches de VPH à faible risque. Bien qu'ils ne soient pas dangereux et ne causent pas de cancer, ils peuvent être une source importante de stress et d'inconfort.
Ils peuvent être traités de différentes manières (crèmes sur ordonnance, cryothérapie, etc.), mais il est important de noter que les récidives sont fréquentes, même après un traitement réussi. La meilleure stratégie contre les condylomes reste donc la prévention par la vaccination.
Se faire vacciner contre le VPH est un des gestes de prévention les plus importants que vous puissiez poser pour votre santé sexuelle à long terme. C'est une double protection : contre les verrues génitales et, surtout, contre plusieurs cancers graves.
N'hésitez pas à discuter avec un·e de nos pharmacien·ne·s pour évaluer si la vaccination est la bonne option pour vous.