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Écrivez-nous ou appelez-nous pour des réponses personnalisées à votre situation.
Vous pouvez transférer uniquement votre ordonnance de PrEP ou l'ensemble de votre dossier chez nous pour profiter de nos services de livraison rapides et discrets, et de notre approche spécialisée en santé sexuelle.
Vous pouvez soit nous contacter directement par téléphone ou courriel, soit remplir notre formulaire de transfert en ligne. Notre équipe s'occupera de tout le processus pour vous, sans tracas.
Vous avez le choix! Vous pouvez continuer le suivi avec votre médecin ou l'infirmier·ère qui vous suit actuellement, ou confier l'ensemble de vos soins à notre clinique PrEP. Nous créerons avec vous un plan de soins qui respecte vos préférences et votre confort.
Chaque situation est différente, mais notre objectif est de vous garantir un accès simple et sécuritaire à la PrEP, sans délai inutile ni jugement.
Contactez-nous directement via notre page contact ou notre messagerie sécurisée AIRIX. Nous évaluerons votre situation pour assurer un renouvellement rapide et sécuritaire de votre traitement.
Selon le temps écoulé, de nouveaux tests de dépistage (VIH, ITSS, fonction rénale) sont nécessaires avant de poursuivre. Nous vous guiderons vers les options de dépistage les plus simples et accessibles pour vous.
Contactez-nous quand même. Nous avons plusieurs solutions pour vous. Nous pouvons prendre en charge le transfert de votre dossier ou vous planifier une consultation avec notre équipe clinique pour une nouvelle ordonnance.
Le processus est conçu pour être entièrement confidentiel et ne nécessite aucune référence d'un médecin.
Cliquez sur le bouton « Démarrer » pour accéder à notre plateforme. Vous y créerez votre compte et remplirez un court questionnaire médical pour évaluer vos besoins.
Une fois le questionnaire soumis, vous pourrez choisir une plage horaire pour votre consultation. Vous pouvez la faire par téléphone ou en personne à la pharmacie, selon votre préférence.
Lors de cette rencontre, un·e de nos professionnel·le·s de la santé confirmera que la PrEP est une bonne option pour vous, répondra à vos questions et, si tout est conforme, pourra vous prescrire le traitement.
Voici les trois grandes étapes pour commencer la PrEP avec nous, souvent en quelques jours seulement.
Après avoir rempli notre questionnaire en ligne, vous planifiez une rencontre (par téléphone ou en personne) avec un·e de nos professionnel·le·s. Durant cette consultation, nous confirmons que la PrEP est une bonne option pour vous, nous répondons à vos questions et nous choisissons ensemble le type de PrEP qui vous convient le mieux.
Nous vous prescrivons ensuite les analyses de laboratoire requises (VIH, ITSS, fonction rénale). Vous pouvez faire ces tests dans un laboratoire près de chez vous, dans un centre de dépistage public, ou directement avec notre infirmier à la pharmacie.
Une fois vos résultats d'analyses reçus, nous pouvons vous remettre votre premier traitement de PrEP. Vous pouvez le récupérer en personne ou opter pour notre service de livraison gratuite, rapide et discrète partout au Québec.
Avant de débuter la PrEP, il est obligatoire de réaliser un bilan médical complet pour des raisons de sécurité :
En résumé, ce bilan initial vise à s’assurer que vous n’avez pas déjà le VIH (sinon un traitement différent est nécessaire), que vous n’avez pas de contre-indications médicales, et à traiter ou vacciner si besoin pour d’autres infections. Ces tests peuvent paraître nombreux, mais ils sont généralement regroupés dans une même prise de sang et quelques prélèvements, habituellement effectués en une seule visite de dépistage.
Nous vous guiderons pour réaliser facilement le bilan initial. Plusieurs options existent selon le service :
Dans tous les cas, la procédure vous sera expliquée pas à pas.
Le délai principal dépend du temps nécessaire pour faire vos analyses de laboratoire. Voici une idée du déroulement typique :
En pratique, un patient qui s'inscrit en début de semaine peut souvent commencer son traitement avant la fin de la semaine.
Notre objectif est de vous donner accès à la PrEP sans délai inutile, tout en assurant votre sécurité à chaque étape.
Recommandée par des études et des organisations comme l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la téléconsultation est un outil crucial pour améliorer l'accès à la prévention du VIH. Elle offre :
Que ce soit à distance ou en personne, le lien de confiance avec votre professionnel·le est primordial. Un suivi de PrEP optimal exige plus qu'une simple prescription; il requiert une expertise pointue.
Bien que la loi permette à tous les pharmaciens du Québec de prescrire la PrEP, un accompagnement sécuritaire et adapté demande une sensibilité et des connaissances spécifiques (enjeux LGBTQ+, réalités transculturelles, etc.). Notre équipe se consacre à la santé sexuelle et suit des formations continues pour garantir ce niveau d'expertise.
C'est tout à fait possible et nous vous accueillerons chaleureusement. Le contact humain direct est précieux, et nous offrons des consultations confidentielles dans nos locaux pour ceux qui le préfèrent. Vous pouvez aussi choisir un·e pharmacien·ne de quartier avec qui vous avez déjà une relation de confiance.
La transparence est essentielle. La téléconsultation a des limites :
Dans tous les cas, un suivi en personne peut être organisé si nécessaire.
Cliquez ici pour une liste de ressources de PrEP partout au Québec!
La PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition) est un traitement antirétroviral qu'une personne séronégative prend avant et pendant les périodes à risque. Les médicaments se diffusent dans votre corps et créent une sorte de « bouclier » qui empêche le VIH de s'installer et de se multiplier si vous y êtes exposé·e.
Ainsi, si vous prenez correctement la PrEP, le virus ne peut pas infecter vos cellules et vous restez séronégatif·ve.
Cliquez ici pour des informations complètes sur tous les types de PrEP
Les études montrent que la protection est maximale (plus de 99 %) chez les personnes qui prennent leur traitement de façon rigoureuse (chaque jour ou selon le schéma recommandé). Une mauvaise observance, comme des oublis fréquents, réduit considérablement cette efficacité.
La PrEP injectable est une nouvelle option qui assure une protection constante sans avoir à penser à prendre des comprimés. Une injection tous les deux mois vous protège en tout temps.
Bien que très efficace contre le VIH, la PrEP devrait faire partie d'une approche de prévention complète qui inclut :
C'est la méthode la plus étudiée. Le délai varie selon le type de rapport sexuel :
Cette méthode offre une protection très rapide pour les rapports anaux uniquement.
Cette méthode offre une protection continue pour tous les types de rapports sexuels.
Il est essentiel de respecter ces délais et d'utiliser une protection additionnelle (comme le condom) avant que la protection maximale ne soit atteinte.
Les deux méthodes sont très efficaces lorsqu'elles sont suivies correctement. Votre pharmacien·ne vous aidera à choisir la meilleure option pour vous.
C'est le schéma le plus courant et le seul recommandé pour tous les types de rapports sexuels (anaux et vaginaux).
Cette méthode flexible est une option validée uniquement pour les rapports sexuels anaux (insertifs ou réceptifs).
Important : Ne changez jamais de mode de prise sans en parler à un·e professionnel·le de la santé. Le schéma "à la demande" doit être suivi à la lettre pour être efficace.
Ceci garantit un arrêt sécuritaire et vous permet de planifier les prochaines étapes. On ne peut pas simplement arrêter le traitement du jour au lendemain après un rapport à risque.
Pour être protégé·e contre une exposition qui aurait pu survenir lors de votre dernier rapport, il faut continuer à prendre les comprimés pendant un certain temps (c'est ce qu'on appelle la "queue").
Après un rapport anal :
Après un rapport vaginal :
L'arrêt de la PrEP injectable est plus complexe, car le médicament reste dans votre corps à une concentration qui diminue lentement pendant plusieurs mois.
La vie change, et vos besoins en prévention aussi. Si vous souhaitez recommencer la PrEP après une pause, c'est simple : il suffit de refaire un bilan de dépistage complet et de consulter un·e professionnel·le. Ne reprenez jamais d'anciens comprimés sans un nouvel avis médical.
Contrairement aux pilules, on ne peut pas simplement cesser les injections. Il est crucial de planifier l'arrêt pour éviter des risques importants.
Le médicament de la PrEP injectable reste dans votre corps pendant plusieurs mois après la dernière injection (la « queue » pharmacologique). Durant cette période, le niveau de médicament est trop bas pour vous protéger efficacement, mais assez élevé pour que le VIH puisse développer des résistances si une infection survenait. C'est ce risque que nous voulons absolument éviter.
Pour éliminer ce risque, la recommandation standard est de passer à la PrEP en comprimés (PrEP orale) pour couvrir la période de la « queue ». Cette transition assure que votre protection contre le VIH reste à 100 % pendant que le médicament injectable quitte votre corps.
Si votre situation change et que vous n'êtes plus à risque (ex: relation monogame stable avec un partenaire séronégatif de confiance, abstinence), la discussion sur l'arrêt est tout à fait pertinente.
Même dans ce cas, il est essentiel de planifier cet arrêt avec un·e professionnel·le comme nos pharmacien·ne·s. Nous évaluerons ensemble votre situation. Une transition vers la PrEP orale pourrait quand même être recommandée pour une sécurité maximale, ou une autre stratégie de suivi pourrait être envisacée. L'important est que la décision soit prise de manière éclairée et sécuritaire.
C'est une question essentielle. La réponse dépend entièrement de votre couverture d'assurance, mais la bonne nouvelle, c'est qu'il existe de nombreuses solutions pour rendre la PrEP accessible.
Si vous êtes couvert·e par la RAMQ (régime public) : La PrEP (générique et certaines marques) est couverte par le régime public. Vous paierez une partie du coût chaque mois (la coassurance) jusqu'à atteindre votre contribution annuelle maximale. Peu importe le prix total du médicament, votre dépense est plafonnée chaque année par la RAMQ. Ce plafond rend le coût prévisible.
Si vous êtes couvert·e par une assurance privée (emploi, conjoint, parents, etc.) : Tous les régimes privés au Québec couvrent la PrEP. Le montant remboursé varie énormément d'un plan à l'autre. C'est ici qu'une soumission personnalisée devient essentielle.
C'est une question fréquente, et la réponse se trouve dans l'existence de programmes de soutien financier (parfois appelés programmes d'accès compassionnel) offerts par les fabricants de médicaments. L'objectif de ces programmes est d'éviter qu'un fardeau financier ne devienne une barrière entre vous et votre protection contre le VIH. Concrètement, ils peuvent souvent couvrir la portion du coût qui reste normalement à votre charge après le remboursement de votre assurance (RAMQ ou privée). C'est ainsi que pour de nombreuses personnes, le coût final à débourser devient minime, voire nul.
Notre code de déontologie nous interdit, en tant que pharmaciens, d'annoncer publiquement le prix des médicaments sur ordonnance. Cette règle vise à s'assurer que la discussion sur le coût se fait dans le cadre d'une consultation professionnelle où nous pouvons analyser votre situation globale, et non sur une simple base publicitaire.
La meilleure façon de savoir : une soumission simple et confidentielle
Avec votre carte d'assurance (RAMQ ou privée), un membre de notre équipe pourra, gratuitement et confidentiellement, vous dire exactement combien chaque option de PrEP vous coûterait. Nous pourrons aussi vérifier sur-le-champ votre admissibilité aux différents programmes de soutien financier pour trouver l'option la plus avantageuse pour vous.
N'attendez pas d'être à court de médicaments. Voici comment procéder pour un renouvellement simple et sans interruption.
1. Passez votre commande de renouvellement.
Que votre ordonnance soit valide ou échue, la première étape est la même : commandez vos médicaments via la méthode de votre choix sur notre page Commander.
2. Complétez le questionnaire de suivi.
Si votre ordonnance est échue, vous devrez remplir un court questionnaire sécurisé en ligne. Cela nous permet de vérifier si tout se passe bien avec votre traitement. Un·e pharmacien·ne vous appellera si un suivi est nécessaire.
3. Faites vos tests de dépistage.
Pour renouveler votre PrEP, un dépistage (VIH, ITSS, fonction rénale) est requis tous les 3 à 4 mois pour votre sécurité. Nous assurons le suivi de vos résultats et vous enverrons la prescription pour les tests au besoin. Vous pouvez faire vos prélèvements où vous le souhaitez, y compris à notre pharmacie.
En planifiant un "check-up" (commande et dépistage) tous les 3 mois, vous vous assurez de ne jamais manquer de PrEP et de continuer votre prévention en toute sécurité. En cas de doute, contactez-nous sans attendre.
Certaines situations médicales ou personnelles font en sorte qu'Apretude® n'est pas le bon choix, ou qu'il exige des précautions particulières.
Vous ne devriez jamais prendre Apretude® dans les situations suivantes :
Ces points ne sont pas des contre-indications absolues, mais ils sont essentiels à aborder pour assurer votre sécurité :
Notre rôle est de vous aider à choisir la forme de PrEP qui s'adapte le mieux à votre santé, votre quotidien et vos préférences, en toute confiance.
Voici comment le parcours se déroule, étape par étape.
Cette phase "charge" rapidement le médicament dans votre corps pour atteindre une protection optimale.
Une fois l'initiation complétée, le rythme de croisière s'installe.
Le suivi est essentiel et très similaire à celui de la PrEP orale.
Voici un aperçu des interactions possibles, divisé par catégorie.
Traitements hormonaux : Que ce soit pour la contraception ou une hormonothérapie de transition, les études sont formelles : il n'y a pas d'interaction significative. L'efficacité de la PrEP et de vos hormones est préservée.
Médicaments affectant les reins (AINS) : C'est un point de vigilance. Une utilisation fréquente ou à haute dose d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, naproxène, etc.) peut augmenter le risque pour les reins, surtout avec les formulations de PrEP contenant du TDF (Truvada® et génériques). Un usage ponctuel est généralement sans danger, mais discutez-en avec nous si vous en prenez régulièrement.
Certains médicaments pour l'épilepsie et la tuberculose : Des médicaments comme la rifampicine (tuberculose) ou la carbamazépine (épilepsie) peuvent réduire l'efficacité de la PrEP. Une discussion avec votre pharmacien·ne est essentielle si vous prenez ces traitements.
Il n'y a pas d'interaction pharmacologique directe connue entre la PrEP, l'alcool et les drogues récréatives. Votre PrEP continuera de fonctionner.
Le principal risque est comportemental : une consommation excessive peut mener à des oublis de comprimés, ce qui compromet votre protection. La clé reste de prendre votre traitement comme prescrit.
Pour une utilisation sécuritaire, une communication transparente est primordiale.
Votre pharmacien·ne a une vue d'ensemble de vos traitements (via le Dossier Santé Québec) et est la personne la mieux placée pour détecter et prévenir les interactions. Pour assurer cette sécurité :
Cette collaboration entre vous, votre médecin et votre pharmacien·ne garantit une protection maximale et sécuritaire.
Le médicament utilisé est le cabotégravir (vendu sous le nom d'Apretude®). Il fonctionne sur le même principe que la PrEP orale – maintenir une concentration de médicament dans le corps pour bloquer le VIH – mais il est libéré très lentement, offrant une protection continue. Après une phase de démarrage, le schéma consiste en une injection tous les deux mois.
Les études montrent que la PrEP injectable est encore plus efficace que la PrEP orale, car elle élimine le risque d'oubli, qui est le principal facteur pouvant réduire l'efficacité des comprimés.
Les gens la choisissent aussi pour plusieurs raisons qui améliorent leur qualité de vie :
Pas nécessairement. Malgré ses avantages, elle demande un engagement à se présenter en clinique tous les deux mois pour les injections. L'arrêt du traitement est également plus complexe que pour la PrEP orale.
La meilleure approche est d'en discuter. Nos pharmacien·ne·s sont là pour vous aider à choisir le traitement qui convient le mieux à votre réalité, vos préférences et votre mode de vie.
Même sous PrEP, il est important de continuer à utiliser d'autres moyens de protection pour votre santé sexuelle globale. La PrEP ne remplace pas les autres stratégies de prévention.
Pour une protection complète, votre meilleure approche est de combiner plusieurs outils :
À noter : la PrEP n'est pas non plus un contraceptif et ne prévient pas la grossesse.
C'est l'étape la plus importante. Voici les scénarios les plus courants :
Si vous savez à l'avance que vous ne pourrez pas vous présenter à votre rendez-vous, la meilleure solution est de planifier.
La clé est la communication. Nous sommes là pour vous offrir la flexibilité nécessaire pour que la PrEP s'adapte à votre vie, et non l'inverse.
Un seul oubli occasionnel :
Plusieurs oublis consécutifs :
Ce schéma exige une grande rigueur. Tout écart peut compromettre votre protection.
Si vous pensez que votre protection a été compromise et que vous avez eu un rapport à risque, contactez-nous immédiatement. Nous pourrons évaluer la situation avec vous et discuter de la pertinence de la PPE (prophylaxie post-exposition), un traitement d'urgence.
Le choix entre les deux dépend de votre mode de vie et de ce que vous priorisez. .
Le choix vous appartient : la flexibilité de la pilule ou la tranquillité d'esprit de l'injection.
Oui, les études cliniques démontrent que la PrEP injectable offre une protection supérieure à la PrEP orale contre le VIH.
L'un des avantages évidents de l'injection tous les deux mois est qu'elle élimine complètement le risque d'oublier un comprimé quotidien. Puisque la régularité de la prise est le facteur le plus important pour garantir l'efficacité de la PrEP orale, la méthode injectable assure une protection continue et stable. On peut donc la considérer comme l'une des méthodes de prévention du VIH les plus fiables qui existent aujourd'hui.
La PrEP injectable a aussi démontré une réduction de près de 90 % du risque de contracter le VIH chez les femmes cisgenres, comparativement à la PrEP orale.
La PrEP injectable, comme la PrEP orale, est destinée aux personnes qui sont à risque substantiel de contracter le VIH et qui ont un test de dépistage négatif.
Au niveau de la couverture, la PrEP injectable est couverte par la RAMQ (régime public) et toutes les assurances privées au Québec. Comme pour la PrEP orale, le coût final pour vous dépend de votre couverture spécifique, et les programmes de soutien financier du fabricant sont là pour aider à réduire ou éliminer complètement ce coût. C'est pourquoi plusieurs personnes disent recevoir la PrEP "gratuitement".
Malgré son efficacité, la PrEP injectable ne convient pas automatiquement à tout le monde. C'est un choix très personnel. Voici quelques points à considérer :
En résumé, la PrEP injectable est une avancée majeure qui simplifie la vie de nombreuses personnes. Une discussion franche avec un·e de nos pharmacien·ne·s est la meilleure façon de peser le pour et le contre et de déterminer si cette option correspond à votre réalité.
L'efficacité de la PrEP n'est pas une question de chance, mais de science. Maintenir une concentration suffisante de médicament dans votre corps est la seule façon d'atteindre la protection de plus de 99 % démontrée dans les études.
Il s'agit de respecter le protocole qui vous a été prescrit, sans compromis.
Maintenir une routine parfaite peut être un défi. Si vous oubliez souvent de prendre vos médicaments, l'important est d'en parler.
Le suivi régulier est le moment idéal pour discuter de votre adhésion au traitement et ajuster la stratégie au besoin. C'est un dialogue essentiel pour votre sécurité.
Il est crucial de comprendre que la Doxy-PEP ne protège pas contre le VIH ni contre les autres ITS virales comme l'herpès ou les VPH.
Le principe est simple : il s'agit de prendre une dose unique de 200 mg de doxycycline le plus tôt possible après un rapport sexuel où un condom n'a pas été utilisé, idéalement dans les 24 heures et au plus tard dans les 72 heures.
On peut voir ça comme la "pilule du lendemain" des ITS bactériennes : l'antibiotique est pris rapidement pour éliminer les bactéries potentielles avant qu'elles n'aient le temps de s'établir et de causer une infection.
Des études scientifiques majeures, menées notamment en France et aux États-Unis, ont démontré une efficacité très encourageante. Chez les populations les plus étudiées (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et femmes transgenres), la prise de Doxy-PEP réduit le risque de contracter :
L'utilisation des antibiotiques : La santé publique surveille attentivement l'usage des antibiotiques pour préserver leur efficacité pour tout le monde à long terme. C'est pourquoi la Doxy-PEP est proposée de manière ciblée, après une discussion sur les bénéfices clairs pour vous par rapport à cet enjeu collectif.
Une approche basée sur les données actuelles : Pour l'instant, la recherche a montré des bénéfices très clairs pour certaines populations, notamment les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH) ainsi que les femmes transgenres. La science continue d'évoluer pour d'autres groupes. Notre recommandation est donc toujours basée sur les données scientifiques les plus solides pour vous offrir la meilleure stratégie de protection possible.
Pour toutes les raisons ci-dessus, la Doxy-PEP n'est pas une recommandation généralisée pour le grand public.
C'est une option qui est discutée au cas par cas par les professionnel·le·s de la santé, principalement pour les personnes qui sont déjà sous PrEP pour le VIH (ou qui vivent avec le VIH avec une charge virale indétectable) qui sont à haut risque de contracter une ITSS. L'objectif est d'offrir un outil supplémentaire pour aider à protéger sa santé sexuelle et "briser le cycle" des infections.
La décision de commencer la Doxy-PEP se prend toujours en discussion avec votre médecin ou pharmacien·ne, après avoir pesé les bénéfices et les risques pour votre situation personnelle. Prenez-rendez-vous avec nos pharmacien.ne.s pour en discuter.
(info mise à jour en juin 2025)
Que vous soyez couvert·e par le régime public (RAMQ) ou par une assurance privée, la PrEP est incluse dans la couverture.
C'est un outil de prévention reconnu et encouragé par la santé publique pour toute personne à risque de contracter le VIH.
Les effets secondaires, lorsqu'ils surviennent, sont généralement légers, temporaires et tout à fait gérables. Voici ce qui est le plus souvent observé.
C'est de loin l'effet le plus commun et attendu. Il est normal de ressentir une réaction locale après l'injection dans le muscle fessier. Ces réactions sont généralement légères à modérées et s'estompent en quelques jours. Les plus fréquentes sont :
La plupart des gens rapportent que ces réactions diminuent en intensité après les premières injections.
Moins souvent, d'autres effets peuvent être ressentis, surtout dans les jours suivant l'injection. Ils sont généralement de courte durée.
La bonne nouvelle est que la plupart de ces effets peuvent être facilement atténués.
Si un effet secondaire vous semble sévère, ne s'améliore pas ou vous inquiète, il est important de nous contacter pour en discuter.
La plupart des personnes tolèrent très bien la PrEP, mais comme tout médicament il peut y avoir des effets secondaires chez certains patients.
Bonne nouvelle : les effets indésirables de la PrEP sont généralement peu fréquents et, quand ils surviennent, ils sont le plus souvent légers et temporaires.
Pour la PrEP orale, parmi les effets secondaires possibles, on retrouve :
Il est rare d’avoir des effets secondaires plus sérieux. À long terme, le ténofovir disoproxil (contenu seulement dans le TruvadaⓇ et ses génériques) peut, chez un nombre restreint de personnes, affecter la fonction rénale ou réduire légèrement la densité minérale des os. C’est pourquoi un suivi médical régulier est prévu (on surveille vos reins par des prises de sang).
Chez la plupart des utilisateurs, aucune conséquence notable n’est observée sur les reins ou les os, surtout si on est jeune et en bonne santé au départ. En cas de problème (par exemple une élévation de la créatinine), le pharmacien adaptera le suivi, voire pourra proposer une alternative (la plupart des assurances privées couvrent un autre médicament, le tenofovir alafenamide + emtricitabine (DescovyⓇ) peut être utilisée en PrEP, avec moins d’impact rénal et osseux). La PrEP injectable ne comporte pas non plus de risques pour la fonction rénale.
Pour la PrEP injectable, parmi les effets secondaires possibles, on retrouve surtout une sensibilité au site d'injection (rougeur, enflure, nodule) qui est légère et passagère. D'autres effets indésirables plus rares tels que des étourdissements, maux de tête et fatigue sont très rarement rapportés et sont de courte durée.
À retenir : si vous ressentez un effet secondaire gênant après avoir commencé la PrEP, informez-en nos pharmacien.ne.s. La plupart du temps, ces effets peuvent être soulagés par des mesures simples (prendre le comprimé à un moment différent de la journée, avec de la nourriture, etc.) et ils disparaissent généralement en quelques jours ou semaines. Très peu de personnes doivent arrêter la PrEP à cause d’effets secondaires – pour l’écrasante majorité, les bénéfices l’emportent sur ces petits inconforts.
Notre rôle est de rendre ce processus simple et pratique. Voici les deux options principales qui s'offrent à vous :
Nous vous inscrivons au programme de soutien du fabricant du Cabotegravir (Apretude®). Un·e infirmier·ère de ce programme vous contactera pour trouver le lieu d'injection le plus pratique pour vous (CLSC, clinique partenaire, etc.). L'injection est toujours gratuite.
Nous disposons de notre propre salle d'injection, privée et confortable. Notre infirmier·ère peut vous administrer votre traitement sur place, en toute discrétion.
Chaque rendez-vous est simple et bien encadré. Voici le déroulement :
C'est un programme complet de prévention qui va au-delà de la simple prise d'un médicament. Voici à quoi ressemble le suivi typique.
En pratique, cela signifie environ 4 suivis par an. Chaque suivi trimestriel inclut :
1. Une consultation de suivi
2. Des dépistages réguliers
3. Une surveillance de votre santé
Dans le cadre de notre clinique en ligne, la partie "consultation" de ce suivi se fait à distance. Pour les analyses, nous vous envoyons une ordonnance pour que vous puissiez les faire dans un laboratoire près de chez vous. Nous vous aidons à trouver un ressource locale pour les tests, si besoin.
Ce suivi régulier est un engagement important, mais il vous permet de prendre en charge votre santé sexuelle de façon globale, bien au-delà de la seule prévention du VIH.
Voici les principaux outils à votre disposition :
Le condom (masculin ou féminin) reste le seul outil qui protège à la fois contre le VIH, la plupart des autres ITS et les grossesses non désirées. C'est le classique incontournable de la prévention.
La Prophylaxie Pré-Exposition (PrEP) consiste à prendre un médicament de façon continue (en comprimé quotidien ou en injection tous les 2 mois) pour empêcher le VIH de s'installer dans le corps. C'est une méthode extrêmement efficace, qui s'adresse aux personnes séronégatives pour les protéger du VIH.
La Prophylaxie Post-Exposition à la Doxycycline (Doxy-PEP) consiste à prendre un antibiotique (la doxycycline) dans les 72 heures suivant un rapport sexuel à risque pour réduire les chances de contracter certaines ITS bactériennes comme la syphilis et la chlamydia. Elle n'a aucun effet sur le VIH.
Souvent décrite comme la "pilule du lendemain du VIH", la Prophylaxie Post-Exposition (PPE) est un traitement d'antirétroviraux de 28 jours à commencer le plus tôt possible (max 72h) après une situation à haut risque. C'est une solution d'urgence ponctuelle pour les personnes qui ne sont pas sous PrEP.
C'est le principe selon lequel une personne vivant avec le VIH qui est sous traitement efficace et dont la charge virale est Indétectable ne peut pas transmettre le virus à ses partenaires sexuels. C'est ce qu'on appelle I=I (Indétectable = Intransmissible, ou U=U en anglais). C'est un fait scientifique prouvé et une stratégie de prévention du VIH majeure.
La vaccination est un moyen simple et très efficace de vous protéger durablement contre plusieurs infections. Pensez à vérifier si vous êtes à jour pour :
Ces deux outils sont le fondement d'une vie sexuelle saine. Se faire dépister régulièrement (généralement tous les 3 mois) permet de connaître votre statut, de traiter rapidement toute infection et ainsi de briser la chaîne de transmission. Communiquer ouvertement avec vos partenaires permet à chacun·e de prendre des décisions éclairées.
En résumé, il n'y a pas une seule bonne façon de se protéger. La meilleure stratégie est celle que vous construisez en choisissant les outils qui s'adaptent à votre vie. L'important est de connaître ces options et d'en parler avec un·e professionnel·le de la santé.
Décomposons cela.
Il faut voir la PrEP et le condom comme deux outils différents avec des fonctions distinctes :
Idéalement, leur utilisation combinée offre la protection la plus complète possible.
Beaucoup de gens choisissent la PrEP justement parce que l'utilisation systématique du condom est difficile ou même impossible à garantir. La décision finale vous appartient et dépend de votre tolérance au risque, de la communication avec vos partenaires et de votre situation.
Si vous choisissez de ne pas utiliser systématiquement le condom, la "contrepartie" pour rester en bonne santé est d'être extrêmement rigoureux·se sur votre stratégie de gestion des ITS :
Pour vous : Utiliser la Doxy-PEP en plus de la PrEP, c'est reprendre le contrôle et diminuer significativement le fardeau des ITS bactériennes qui peuvent être une source de stress, de traitements répétés et d'inconfort.
Pour la communauté : C'est aussi un geste de santé publique. En traitant les infections potentielles à la source, les personnes utilisant la Doxy-PEP aident à réduire le nombre total d'infections actives dans la population. C'est une façon de participer activement à freiner la hausse importante des taux d'ITS observée ces dernières années au Québec.
Il est essentiel de comprendre que la Doxy-PEP ne remplace jamais la PrEP. Si vos pratiques sexuelles justifient l'utilisation de la Doxy-PEP, cela signifie qu'un risque d'exposition au VIH existe. Pour une personne séronégative, la PrEP doit donc absolument faire partie de la stratégie globale de prévention.
Pour être efficace, une stratégie de santé doit être basée sur des preuves scientifiques solides. Actuellement, les études cliniques qui ont démontré les plus grands bénéfices de la Doxy-PEP l'ont fait au sein d'un groupe bien précis.
Cette approche est donc discutée au cas par cas et s'adresse principalement aux hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH). C'est dans ce groupe que les études ont prouvé que la Doxy-PEP permet de réduire de façon très significative les infections bactériennes à répétition.
Cela inclut les gbHARSAH qui sont :
L'accès à la prescription de PrEP par les pharmacien·ne·s au Québec est en pleine évolution. Voici les deux modèles qui rendent cela possible :
Présentement, notre pharmacie opère avec une ordonnance collective. C'est un protocole de soin que nous avons développé en partenariat étroit avec un médecin spécialisé.
Ce protocole reconnaît notre expertise et nous autorise formellement à faire l'évaluation, l'initiation et le suivi de la PrEP, sous son autorisation. C'est un modèle de collaboration éprouvé qui facilite grandement l'accès à la PrEP.
Très bientôt, le rôle des pharmaciens sera encore plus grand grâce à la Loi 67, qui modernise l'accès aux soins au Québec.
Cette loi donnera aux pharmacien·ne·s qualifié·e·s le droit de prescrire la PrEP de façon autonome, sans ordonnance collective. Bien sûr, ce droit vient avec des responsabilités : seuls les pharmacien·ne·s ayant complété les formations adéquates et possédant l'expertise requise pourront le faire, afin de garantir un accompagnement toujours sécuritaire, personnalisé et humain.
Que ce soit via notre modèle actuel ou avec la future autonomie, notre engagement reste le même : éliminer les barrières pour que vous puissiez accéder à la PrEP facilement.
Nos services en personne sont offerts à la Pharmacie du Village, située au :
800 rue Ontario Est, Montréal, QC H2L 1N9
Au coin de la rue St-Hubert, à quelques minutes à pied des stations de métro Berri-UQAM et Sherbrooke.
Nous sommes à la jonction de trois quartiers emblématiques : Le Village, le Quartier Latin et le Plateau-Mont-Royal.
L’espace a été conçu pour vous offrir un accueil confidentiel, respectueux et sans jugement. Que vous soyez de passage ou du quartier, vous pouvez y rencontrer un·e pharmacien·ne formé·e en santé sexuelle et en PrEP, dans un cadre accessible et inclusif.
Il protège contre quoi ? Le Virus du Papillome Humain (VPH), qui est responsables des verrues génitales (appelées aussi condylomes). Au Canada, la grande majorité des personnes actives sexuellement, soit environ 4 sur 5, auront une infection par le VPH à un moment donné de leur vie, ce qui en fait l'infection transmissible sexuellement la plus commune au pays. Il faut savoir que les infections persistantes au VPH sont aujourd'hui la cause principale de la quasi-totalité des cancers du col de l'utérus et de l'anus, ainsi que de la majorité des cancers de la gorge et du pénis chez les adultes. Cette réalité touche tout le monde, peu importe l'orientation sexuelle. Le vaccin protège également contre les souches de VPH qui causent la plupart des verrues génitales.
Comment ça se transmet ? Très facilement, par simple contact intime de peau à peau. Le condom ne protège que partiellement, car il ne couvre pas toutes les zones de peau exposées.
Qui peut l'avoir gratuitement (selon le PIQ) ?
Pourquoi c'est important ? Se faire vacciner, c'est s'offrir une protection directe, simple et très efficace contre plusieurs types de cancers fréquents et contre les condylomes.
Ils protègent contre quoi ? Des infections virales graves du foie. L'Hépatite B peut devenir chronique et mener à long terme à une cirrhose ou un cancer du foie.
Comment ça se transmet ?
Qui peut les avoir gratuitement (selon le PIQ) ?
Pourquoi c'est important ? C'est la meilleure façon de protéger la santé de votre foie contre des virus très répandus et potentiellement dangereux.
Il protège contre quoi ? Le virus de la Mpox, qui cause des éruptions cutanées souvent douloureuses, de la fièvre et une grande fatigue.
Comment ça se transmet ? Par contact étroit et direct avec les lésions cutanées, les fluides corporels ou les objets contaminés d'une personne infectée, très souvent dans un contexte de contact intime.
Qui peut l'avoir gratuitement (selon le PIQ) ?
Pourquoi c'est important ? Pour éviter une maladie très inconfortable, douloureuse et qui peut laisser des cicatrices.
Même si vous n'êtes pas admissible à la gratuité pour l'un de ces vaccins via le programme public, il est important de savoir que la plupart des assurances privées remboursent une bonne partie, voire la totalité, du coût des vaccins. Nous pouvons faire une vérification de votre couverture avec vous directement en pharmacie.
Considérez la vaccination non pas comme une dépense, mais comme un investissement direct dans votre santé à long terme. Se protéger contre des infections graves et des cancers potentiels est l'un des gestes les plus importants que vous puissiez poser pour votre bien-être futur.
Pensez à la PrEP comme à une "pilule contraceptive" pour le VIH.
Pensez à la PEP comme à la "pilule du lendemain" pour le VIH.
Besoin d'en discuter, de savoir quelle option vous convient le mieux, ou de consulter pour une urgence ? Nos pharmacien·ne·s sont là pour vous conseiller rapidement et en toute confidentialité.
L'évaluation portera sur des expositions considérées comme présentant un risque significatif de transmission du VIH. Les exemples les plus courants incluent :
Expositions sexuelles :
Expositions liées au sang :
Avant de prescrire la PPE, le·la pharmacien·ne ou le·la médecin doit évaluer le niveau de risque réel. Cette discussion confidentielle prend en compte plusieurs facteurs :
Le message clé est : dans le doute, consultez immédiatement. Mieux vaut une consultation pour rien qu'un risque non pris en charge. Notre équipe est là pour vous évaluer rapidement et sans jugement.
Oui, c'est toujours recommandé et même encore plus important.
Le dépistage tous les 3 mois permet de :
C'est le facteur le plus critique. La PPE doit être commencée le plus tôt possible après le risque, et au plus tard 72 heures après. N'attendez pas. Pensez-y comme éteindre une étincelle avant qu'elle ne devienne un feu : plus vous agissez vite, plus les chances de succès sont grandes.
La PPE n'est pas une dose unique. C'est un traitement complet d'antirétroviraux que vous devez prendre tous les jours, pendant 28 jours sans interruption. Manquer des doses compromet sérieusement l'efficacité du traitement, car cela empêche de maintenir une concentration de médicament suffisante pour bloquer le virus.
Vous avez peut-être déjà entendu le chiffre d'une efficacité de "plus de 80%". Il est important de savoir que cette statistique date des années 1990 et se base sur des études où l'on utilisait un seul médicament (l'AZT), qui était beaucoup moins puissant que les options actuelles.
Aujourd'hui, la PPE utilise des combinaisons de médicaments modernes, les mêmes qui sont utilisés pour traiter le VIH ou en PrEP. Ces traitements sont beaucoup plus puissants et mieux tolérés.
Bien qu'il soit éthiquement impossible de refaire des études pour obtenir un nouveau pourcentage exact, le consensus médical et les données du "monde réel" sont clairs : l'efficacité de la PPE moderne est bien plus élevée, et se rapproche de 99% lorsque le traitement est commencé rapidement et pris rigoureusement. Les cas d'échec sont exceptionnellement rares.
C'est une question de résistance. Au fil des ans, de nombreuses souches de la bactérie de la gonorrhée ont évolué et sont devenues résistantes à l'action de la doxycycline. Le médicament n'est donc plus aussi efficace pour l'éliminer. C'est pourquoi la Doxy-PEP reste un excellent outil pour la syphilis et la chlamydia, mais une protection seulement partielle pour la gonorrhée.
Cependant, le fait que la PPE fonctionne ne veut pas dire qu'elle est nécessaire ou recommandée après chaque situation. Une évaluation professionnelle est toujours cruciale pour déterminer si le risque de transmission justifie le traitement.
Même pour une exposition à risque, une discussion avec un·e professionnel·le est essentielle, car :
En bref, la PPE est un outil puissant, mais sa prescription dépend toujours d'une évaluation rigoureuse du risque réel. Dans le doute, consultez toujours.
Pour une liste complète des cliniques, des pharmacies et des groupes communautaires offrant des services de PrEP dans votre région, la meilleure ressource est le site MaPrEP.org.
C'est un répertoire à jour qui vous permet de trouver de l'aide et des soins près de chez vous.
Historiquement, les premières études et les campagnes de promotion ont beaucoup ciblé les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH), car ils représentaient (et représentent encore) une des populations les plus touchées par l'épidémie de VIH. C'est pourquoi cette association est si forte dans l'esprit des gens.
Mais la réalité est beaucoup plus large.
La PrEP s'adresse à TOUTE personne séronégative qui est à risque substantiel de contracter le VIH, peu importe son genre, son orientation sexuelle, son origine ou son mode de vie. Le virus ne fait pas de distinction, la prévention non plus.
Le risque peut venir de plusieurs situations et concerner de nombreuses personnes, incluant :
Nous reconnaissons que pour beaucoup de personnes, l'accès à des soins de santé préventifs comme la PrEP peut être semé d'embûches. La stigmatisation, les barrières linguistiques ou culturelles, une méfiance légitime envers le système de santé, ou simplement un manque d'information ciblée sont des réalités.
Cela est particulièrement vrai pour certaines communautés, incluant les communautés autochtones, les communautés noires, les personnes racisées ou les personnes migrantes, qui font face à des inégalités systémiques en matière de santé et donc à des risques parfois accrus.
Notre rôle, en tant que professionnel·le·s de la santé de première ligne, est de travailler à briser ces barrières. Nous nous engageons à offrir un espace sécuritaire, confidentiel et sans jugement, où chaque personne, quelle que soit sa réalité, peut discuter de sa santé sexuelle et accéder à la PrEP si c'est la bonne option pour elle.
Cependant, le niveau de couverture et les options remboursées peuvent varier. Voici ce qu'il faut savoir.
La loi oblige tous les régimes d'assurance à couvrir au minimum les options de PrEP les plus standards.
C'est ici qu'interviennent les programmes de soutien financier offerts par les fabricants. Dans beaucoup de cas, ces programmes couvrent la portion du coût qui n'est pas payée par votre assurance, ce qui peut réduire votre part à débourser à un montant très faible, voire à zéro.
Le système peut paraître complexe, mais notre travail est de vous aider à y voir clair. Contactez-nous avec les détails de votre assurance. Nous pourrons vous donner le coût exact pour chaque option et vous aider à vous inscrire aux programmes de soutien pour éviter que des barrières financières ne bloquent votre accès à la PrEP.
Notre objectif est de vous simplifier la vie en vous offrant un accès rapide, simple et direct à la PrEP et à tous les services qui l'entourent (dépistage, suivi, renouvellements automatisés, etc.). En nous concentrant sur cet aspect précis de votre santé, nous vous évitons les délais des salles d'attente et nous vous offrons une expertise pointue en santé sexuelle. Nous gérons le suivi rigoureux que la PrEP demande.
Votre médecin de famille demeure la personne-ressource la plus importante pour votre santé globale. Il ou elle suit vos autres conditions médicales, gère votre santé à long terme et s'occupe de tout problème de santé qui n'est pas directement lié à votre suivi de PrEP.
Nous travaillons en partenariat. Avec votre consentement, nous pouvons tenir votre médecin informé·e des suivis et des traitements que nous initions, assurant ainsi une continuité des soins parfaite.
Concrètement, vous continuez de voir votre médecin pour vos suivis annuels ou pour tout autre besoin de santé, et vous nous consultez lorsque c'est nécessaire pour votre prévention du VIH. C'est un travail d'équipe, pensé pour que vous ayez les meilleurs soins, au bon moment.
Le rapport bénéfice/risque est immensément en faveur de la prise de la PrEP pour les personnes à risque. Le bénéfice de prévenir le VIH surpasse de loin les risques d'effets secondaires, qui sont rares et bien gérés par le suivi.
La préoccupation vient principalement des discussions autour de la première génération de PrEP orale, le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), qui se trouve dans le Truvada® et ses génériques. Des études ont montré que le TDF peut, dans de rares cas, avoir un impact sur les reins et les os.
Il est important de contextualiser ce risque. Il est surtout pertinent chez les personnes plus âgées ou celles ayant déjà des problèmes de santé (maladie rénale, diabète, fragilité osseuse ou hypertension mal contrôlés). Pour les personnes en bonne santé, le suivi rigoureux que nous offrons, incluant la surveillance de votre fonction rénale, rend l'utilisation de la PrEP très sécuritaire.
La science a progressé. Les nouvelles options de PrEP ont été développées spécifiquement pour minimiser ces risques :
En résumé, non seulement la PrEP est très sécuritaire, mais il existe aujourd'hui plusieurs options, nous permettant de choisir avec vous celle qui est la plus adaptée et la plus sécuritaire pour votre corps et votre situation.
Analysons cela ensemble.
Il est scientifiquement prouvé que le risque de contracter le VIH est nettement moins élevé pour le partenaire insertif ("top") que pour le partenaire réceptif ("bottom") lors d'un rapport anal sans condom.
Cependant, un risque faible n'est pas un risque zéro. La transmission est possible, bien que rare, par l'ouverture de l'urètre sur le pénis, surtout en présence de petites coupures ou d'une autre infection transmissible sexuellement (ITS) qui pourrait créer une porte d'entrée pour le virus.
Le choix de prendre la PrEP n'est pas seulement basé sur un rôle sexuel, mais sur une évaluation globale de votre situation. Voici des questions à vous poser :
Certaines personnes choisissent de prendre la PrEP même en étant exclusivement "top" pour une tranquillité d'esprit absolue.
Il est aussi utile de voir la PrEP non pas juste comme un médicament, mais comme l'accès à un programme de santé sexuelle complet. Le suivi régulier qui accompagne la PrEP (dépistages VIH et ITSS tous les 3 mois) est l'un des meilleurs moyens de prendre en charge votre santé sexuelle de façon proactive, peu importe votre niveau de risque pour le VIH.
La décision finale est la vôtre. Le plus important est d'avoir une discussion franche et sans jugement avec un·e de nos pharmacien·ne·s. Nous pourrons analyser ensemble votre situation personnelle pour vous aider à prendre la décision la plus éclairée pour votre santé et votre tranquillité d'esprit.
Notre objectif est de vous écouter, de comprendre votre réalité et de vous donner toute l'information nécessaire pour que vous puissiez prendre une décision éclairée. Il ne s'agit pas d'un interrogatoire.
Vous repartirez avec un plan clair et personnalisé pour les prochaines étapes.
C'est la version originale, la plus étudiée et la plus prescrite de la PrEP.
C'est une version plus récente du ténofovir, conçue pour avoir un impact encore plus faible sur les reins et les os.
Le choix se fait avec votre professionnel·le de la santé en fonction de votre type de rapports sexuels, de votre état de santé (notamment rénal et osseux), et de votre couverture d'assurance. Les deux sont d'excellents outils de prévention.
Protéger la mère est la meilleure façon de protéger le bébé.
La formulation la plus étudiée et recommandée durant la grossesse et l'allaitement est le TDF/FTC (Truvada® et ses génériques). Les données accumulées depuis des années n'ont montré aucun risque accru d'anomalies congénitales.
Prendre la PrEP durant la grossesse protège non seulement la mère, mais empêche aussi une potentielle transmission du VIH au bébé durant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement.
La décision de commencer ou de continuer la PrEP est une discussion importante à avoir avec votre équipe de soins pour assurer un suivi adapté et sécuritaire pour vous et votre bébé.
Écrivez-nous ou appelez-nous pour des réponses personnalisées à votre situation.
Tou+PrEP c’est une solution tout-en-un pour un accès simple, rapide et discret aux traitements préventifs contre le VIH. Nos pharmacien·ne·s qualifié·e·s prennent en charge la prescription, le suivi et l’accompagnement, où que vous soyez au Québec.